Un cours en ligne

Le contenu de ce blog est périssable.
Il s'agit de notes de cours, ou plutôt de schémas de cours, qui me servent pour traiter le programme de Lettres-philosophie devant mes classes de CPGE scientifiques, de première et de seconde année. Chaque année un nouveau thème, deux nouvelles oeuvres littéraires et une oeuvre philosophique.
J'en assume l'entière responsabilité, y compris lorsque s'y mêlent des jugements personnels sur des oeuvres et des auteurs, des conseils de lecture peu orthodoxes ou des pointes d'ironie. Le mot d'ordre que je m'efforce de suivre, lié à la lecture de Harry G. Frankfurt, est de ne pas mentir quand il est possible de baratiner, de ne pas baratiner quand ce n'est pas absolument nécessaire.

vendredi 19 décembre 2014

Devoir des vacances de l'été austral

Non, j'ai pas de fils, j'ai personne, je suis seul, oui !

Il avait desserré ses dents et il parlait à pleine bouche bien posément.
Et, sais-tu ce qu'elle me fait dire, votre guerre ? Elle me fait dire : "tant mieux !" Et pourtant, Dieu sait si on en a voulu des petits, avec la Belline, si on a eu envie d'en avoir, jusqu'à embrasser en cachette ceux des autres quand je passais dans les villages.
Et maintenant, je dis : "tant mieux !" 
Jean Giono, Le Grand Troupeau (Folio, p. 113)

Votre lecture des trois oeuvres au programme vous permet-elle de comprendre cette affirmation du personnage de Giono ? Dans quelle mesure pouvez-vous la justifier ?

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